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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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QUAND faut-il caractériser?
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Concernant un autre producteur, il produit du fumier de poulets à griller et du fumier de poules pondeuses. Il possède plusieurs bâtiments. Il exporte tout et possède plusieurs receveurs. Je voudrais savoir s’il est suffisant de prendre des analyses à la sortie des bâtiments et à la sortie des structures d’entreposage, car il serait trop complexe de faire aussi un suivi des receveurs lors de l’épandage. De plus pour ce producteur, le choix du protocole 2003 au lieu du protocole 2008 pour le fumier de poulets à griller ferait une différence de plus de 1 320 $ sur le coût des analyses. Imaginez, si après 2 années de caractérisation, je lui fais mention qu’il faut ajouter une année de plus pour X raisons ou que je refuse une année, les coûts et le travail effectués seraient à recommencer. La pression et la responsabilité est plus grande dans ce cas et sont-elles nécessaires puisque facilement évitables en conservant le protocole 2003?
RE: QUAND faut-il caractériser?
10-04-14 15:59 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Tel que précisé dans le feuillet « Caractéristiques des effluents d’élevage, Production d’œufs de consommation, protocole de caractérisation, informations complémentaires », à la page 4, on pose la question quand faut-il caractériser? Si l’entreprise possède une structure d’entreposage étanche, la caractérisation à la sortie du bâtiment ou lors de la vidange de la structure d’entreposage permettra d’évaluer la charge phosphore produite par le cheptel (à inscrire au bilan de phosphore). Donc à vous de choisir pour la période de caractérisation. Cependant, si le fumier sorti du bâtiment est entreposé sous forme d’amas au champ, comme il y aura des pertes, il faut caractériser à la sortie du bâtiment pour évaluer le phosphore produit par le cheptel. De plus, si l’épandage sur des parcelles a lieu plusieurs semaines ou mois après la sortie du bâtiment, une caractérisation à l’épandage nous permettra d’évaluer le contenu du fumier lors de la valorisation sur le terrain (valeurs qui pourront être reprises dans le PAEF de l’année suivante). En conclusion, comme les résultats d’échantillonnage représentent une « photo » du contenu du fumier lors de sa caractérisation, il suffit de répondre à la question suivante : « qu’est-ce que je veux savoir? » Pour la question des coûts, il ne devrait pas y avoir de différence, car, dans le protocole CRAAQ-2008, c’est le nombre de prélèvements qui est supérieur, et non le nombre d’échantillons.

Comité de coordination effluents d’élevage