Ce service a été réalisé grâce à la contribution de :

 

 Logo CRAAQ      

 

    

NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

Vue combinée Vue simple Vue de l'arborescence
Fils de discussion [ Précédent | Suivant ]
Protocole le mieux adapté pour le poulet à griller
toggle
Nous nous sommes déjà parlés au téléphone et vous m'aviez dit que le protocole de caractérisation pour le poulet à griller publié par le CRAAQ en 2003 est mieux adapté au fumier de poulets à griller que le protocole de caractérisation des fumiers pour la production d’œufs de consommation publié par le CRAAQ en 2008.
RE: Protocole le mieux adapté pour le poulet à griller
10-04-14 15:47 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Non pas que le protocole 2003 est mieux adapté, mais nous pouvons nous inspirer de celui-ci pour adapter le protocole CRAAQ-2008. D’ailleurs, il est précisé à la page 6 du protocole de caractérisation poules pondeuses CRAAQ-2008 : « l’agronome doit adapter le protocole à chaque situation spécifique ». C’est dans cet esprit que des éléments du protocole 2003 pour le fumier de poulets à griller peuvent nous permettre d’adapter le protocole CRAAQ-2008 à la production de poulets à griller

Voici les grands principes du protocole d’échantillonnage poulets à griller, pages 8 et 9 de la collection CRAAQ-2003, pouvant nous guider dans la caractérisation :
• Pour chaque type d’élevage (même régie d’élevage) :
o un minimum de 2 échantillons et un maximum de 6 échantillons par site d’exploitation;
o minimum de 1 échantillon par bâtiment;
o maximum de 1 échantillon par période d’élevage (afin de répartir l’échantillonnage sur plus d’un élevage);
o chaque échantillon doit être composé de 15 prélèvements (et non pas 5 comme proposé dans le CRAAQ-2003).
Par exemple :
Si un lieu d’élevage possède 4 bâtiments : pour chaque type d’élevage, constituer 4 échantillons pris dans chacun des bâtiments et à des périodes d’élevages différentes pour chaque échantillon.
• Si un lieu d’élevage possède plus de 6 bâtiments : pour chaque type d’élevages, constituer 6 échantillons pris dans chacun des bâtiments et à des périodes d’élevages différentes pour chaque échantillon. Donc autant d’échantillons que de bâtiments jusqu’à un maximum de 6 échantillons par type d’élevages (on a alors à choisir 6 bâtiments quand le lieu d’élevage en comporte plus que 6).

Pour le reste, tous les principes du protocole de caractérisation pour le fumier solide publié en 2009 s’appliquent, notamment :
• Faire 15 prélèvements par échantillons (et non 5 comme prévu en 2003);
• Si plus de 5 voyages sont nécessaires pour transporter tout le fumier, la pesée de 5 chargements répartis à intervalles réguliers sur l’ensemble du volume total à vidanger est acceptable;
• Respecter une fréquence de prélèvement afin d’échantillonner uniformément sur tout le volume de fumier sorti;
• Dans l’interprétation des résultats, il sera possible pour un agronome de démontrer que pour chaque catégorie (type) d’élevages, lorsque les méthodes d’élevages sont identiques, bilan alimentaire à l’appui, la production de phosphore par le cheptel est comparable. Dans une telle situation, l’échantillonnage de vos bâtiments devra prendre en compte toutes les catégories d’élevages (poulets à griller, gros coq, etc.). Dans ce cas, il peut y avoir une économie pour un lieu d’élevage qui comporte plusieurs bâtiments.
• Très important de noter les activités de caractérisation dans un calepin afin de permettre à l’agronome de « valider » et « interpréter » les valeurs afin qu’elles soient reconnues.

Comité de coordination effluents d’élevage