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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Caractérisation – Poulets à griller
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J'aimerai bien avoir un éclaircissement sur la caractérisation au niveau de poulets à griller, en moyenne nous avons 6.5 élevages/année.

Les pesées à prendre doivent être 5 selon le protocole de caractérisation de fumier solide "Cas de pondeuse" ?

Comment peuvent-elles être réparties dans l'année en fonction du nombre de bâtiments présents à la ferme?

On doit caractériser chaque lot au complet? Est-ce qu’on peut prendre une pesée par lot?

Merci de votre collaboration .
RE: Caractérisation – Poulets à griller
10-06-08 18:57 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Votre question avait déjà été posée au printemps 2009, et voici la réponse qu'il avait été convenu de proposer au demandeur.


Dans le cas du fumier de poulets à griller, nous pouvons nous inspirer du protocole proposé dans la collection des valeurs références du CRAAQ-2003 afin d’adapter le protocole validé dans la production de poules pondeuses. D’ailleurs, il est précisé à la page 6 du protocole de caractérisation poules pondeuses CRAAQ-2009, « l’agronome doit adapter le protocole à chaque situation spécifique ». C’est dans cet esprit que des éléments du protocole 2003 pour le fumier de poulets à griller peuvent nous permettre d’adapter le protocole CRAAQ-2009 à la production de poulets à griller.

Voici les grands principes du protocole d’échantillonnage poulets à griller pages 8 et 9 de la collection CRAAQ-2003, qui peut nous guider dans la caractérisation ;
• Pour chaque type d’élevage (même régie d’élevage):
• Un minimum de 2 échantillons et un maximum de 6 échantillons par site d’exploitation;
• Minimum de 1 échantillon par bâtiment;
• Maximum de 1 échantillon par période d’élevage. (afin de répartir l’échantillonnage sur plus d’un élevage);
• Chaque échantillon doit être composé de 15 prélèvements (et non pas 5 tel que proposé dans le CRAAQ-2003).

Par exemple :
• Si un lieu d’élevage possède 1 bâtiment. Pour chaque type d’élevage, constituer 2 échantillons pris à des périodes d’élevages différentes pour chaque échantillon.
• Si un lieu d’élevage possède 4 bâtiments. Pour chaque type d’élevage, constituer 4 échantillons pris dans chacun des bâtiments et à des périodes d’élevages différentes pour chaque échantillon.
• Si un lieu d’élevage possède plus de 6 bâtiments. Pour chaque type d’élevage, constituer 6 échantillons pris dans chacun des bâtiments et à des périodes d’élevages différentes pour chaque échantillon. Donc autant d’échantillons que de bâtiments jusqu’à un maximum de 6 échantillons par type d’élevage (on a alors à choisir 6 bâtiments quand le lieu d’élevage en comporte plus que 6).

Pour le reste, tous les principes du protocole CRAAQ-2009 s’appliquent, notamment :
• Faire 15 prélèvements par échantillons (et non 5 comme prévu en 2003);
• Si plus de 5 voyages sont nécessaires pour transporter tout le fumier, la pesée de 5 chargements répartis à intervalles réguliers sur l’ensemble du volume total à vidanger est acceptable;
• Respecter une fréquence de prélèvement afin d’échantillonner uniformément sur tout le volume de fumier sorti;
• Dans l’interprétation des résultats, il sera possible pour un agronome de démontrer que pour chaque catégorie (type) d’élevage, lorsque les méthodes d’élevage sont identiques, bilan alimentaire à l’appui, la production de phosphore par le cheptel est comparable. Dans une telle situation, l’échantillonnage de vos bâtiments devra prendre en compte toutes les catégories d’élevage (Poulets à griller, gros coq, etc.). Dans ce cas, il peut y avoir une économie pour un lieu d’élevage qui comporte plusieurs bâtiments.
• Très important de noter les activités de caractérisation dans un calepin afin de permettre à l’agronome de « valider » et « interpréter » les valeurs afin qu’elles soient reconnues.


Comité de coordination effluents d'élevage