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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Caractérisation fumier solide : situation particulière
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QUESTION : De quelle façon pouvons nous adapter le protocole dans le cas d'un parc d'engraissement de bovins qui produit plus de 40 000 m3 de fumier par année, entreposé sous forme d'amas aux champs et dont les livraisons sont effectuées quotidiennement ou presque, sur des terres cultivées par le même exploitant.

Suite à une discussion téléphonique avec l’auteur de la question, celui-ci proposait de réaliser 1 échantillon par mois, donc 12 échantillons annuellement. Chaque échantillon serait composé d'un minimum de 15 prélèvements. Pour chaque mois, les prélèvements auraient lieu pendant une semaine, donc un minimum de 2 prélèvements par jour. Cette caractérisation aurait lieu pendant 2 années consécutives.
RE: Caractérisation fumier solide : situation particulière
10-12-21 21:05 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
RÉPONSE : Tout d’abord, les membres du Comité de coordination effluents d’élevage tiennent à préciser que l’adaptation proposée ne concerne que la situation particulière présentée par le demandeur et ne constitue aucunement une réponse pour l’ensemble de la production bovine.

Dans la situation particulière que vous présentez, où la vidange s’effectue en continu, vous aurez à fixer un nombre d’échantillons, et de prélèvements par échantillon, de façon à répartir le plus uniformément possible l’échantillonnage sur l’ensemble du volume annuel de fumier produit pour le lieu d’élevage. Plus le nombre d’échantillons et de prélèvements par échantillon seront élevés, plus les résultats de caractérisation seront fiables.

Il nous apparaît que la façon de faire présentée par le demandeur respecte l’esprit du protocole de caractérisation des fumiers solides publié par le CRAAQ en 2008.

Cependant, comme la prise de prélèvements s’effectuera dans un délai de plus de trois jours, il serait important de placer les prélèvements dans un endroit réfrigéré afin de limiter les pertes d’azote par volatilisation.

Il est bon de rappeler que s’il advenait que du fumier présente des caractéristiques différentes de l’ensemble du fumier (si cela excède 10% de l’ensemble du fumier), il serait recommandé de caractériser ce fumier séparément du reste.

De plus, lors de l’étape de l’interprétation des résultats de caractérisation des fumiers, le conseiller aura avantage à considérer les résultats issus de la méthode du bilan alimentaire. Nous précisons qu’il serait prudent de consulter un expert en la matière.


Comité de coordination effluents d’élevage