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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Nécessité du protocole de caractérisation
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Je vous mets en pièce jointe le document de l’OAQ qui mentionne les critères d’acceptation des valeurs avec et sans protocole de caractérisation. On peut clairement y voir que dans certaines situations, et avec explications, on peut accepter les valeurs à la ferme même sans avoir effectué le protocole de caractérisation… Un producteur qui prend un seul échantillon annuellement et qui tombe dans les limites des valeurs se retrouve ainsi au même point qu’un autre qui aurait effectué le protocole détaillé de caractérisation, d’où mon questionnement.

J’étais moi-même présente à la formation de producteurs donnée par Jocelyn Magnan à la ferme Porcherie Roger Gauthier de St-Irénée au printemps, et M. Magnan a pourtant clairement laissé entendre aux producteurs qu’un des avantages de procéder à la caractérisation selon le protocole serait d’en arriver à ne plus avoir à faire d’analyses annuelles de lisier sur leur ferme, dans la mesure où les valeurs du protocole seraient faites selon les règles de l’art et approuvées par un agronome deux années de suite. Je comprends qu’il n’y a rien de tel de prévu à la réglementation et je suis consciente que c’est le MDDEP qui est impliqué dans le processus réglementaire, mais les producteurs régionaux ont pourtant tous compris la même chose à ce sujet… Je devrai donc leur dire qu’ils ont mal interprété ce qui a été mentionné concernant ce protocole.
Merci

Martine Néron
RE: Nécessité du protocole de caractérisation
10-04-14 16:36 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Même si un producteur présentait des résultats comparables avec la moyenne CRAAQ, selon une caractérisation avec seulement un échantillon (donc pas conforme à un protocole reconnu), ce n’est qu’une question de chance et ce résultat est considéré comme invalide. C’est exactement pourquoi l’IRDA a validé deux protocoles de caractérisation afin que les résultats soient considérés « scientifiquement valables ». D'ailleurs, on demande à l’agronome de démontrer que le protocole validé a été suivi, même dans la situation où les valeurs seraient dans la fourchette supérieure de la référence CRAAQ. (tableau 1 OAQ)

Le tableau 1 de l’OAQ intitulé : « scénario divers : Caractérisation des matières organiques fertilisantes » est très clair à ce sujet. Dans le cas où il y a caractérisation (ou encore valeur à la ferme comme vous dites) on demande à l’agronome de démontrer que le protocole respecte les règles de l’art, et on réfère à la note 3 qui est très explicite et je cite : « On entend par protocole qui respecte les règles de l’art, un protocole validé par une approche scientifique. À cette fin, les protocoles de caractérisation présents sur le site web du CRAAQ sont considérés comme respectant les règles de l’art ».

Par conséquent, des valeurs à la ferme obtenues sans que l’agronome puisse démontrer que le protocole utilisé est conforme aux protocoles validés seraient considérées invalides, et dans ce cas, l’agronome n’a d’autre choix que de se rabattre sur les valeurs références.

Pour ce qui est du 2e paragraphe de votre question, je n’ai d’autre choix que de vous référer à la même réponse élaborée précédemment.

Comité de coordination effluents d'élevage