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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Précipitations et eaux de laiteries
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Je voudrais savoir comment les précipitations (majorées à 15 %?) et les volumes des eaux de laiterie (25 L/vache/j comme dans le CRÉAQ) sont compris dans les valeurs de référence pour les vaches laitières (lisier), car j’ai un producteur qui va construire une cave profonde (pas de précipitations) et installer trois robots de traite (1 200 L d’eau pour 180 vaches = 6,6 L/vaches/j ).
Comment dois-je m'y prendre pour les calculs de volume de lisier?
RE: Précipitations et eaux de laiteries
10-04-15 19:47 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Dans la gestion environnementale et agronomique des effluents d’élevage, le volume est une donnée qui, tout compte fait, ne sert qu`à déterminer la masse volumique des effluents et en ajuster les applications dans les champs en fonction de la charge fertilisante totale connue.

Si l'on veut connaitre le volume de fumier produit annuellement (incluant les apports en eau) pour évaluer les dimensions de la structure d’entreposage, nous entrons dans le champ de pratique des ingénieurs agricoles. Donc, un agronome ne peut pas conseiller un producteur sur ces aspects sans être supervisé par un ingénieur.

Autrement, dans le cadre d’un projet, le volume à prévoir reste théorique et très imprécis, car de nombreux paramètres dépendent des aléas quotidiens de l’exploitation et de l’élevage d’un cheptel laitier. Ainsi, la quantité d’eau qui provient de l’élevage (laiterie, alimentation, nettoyage, eau de dilution ajoutée pour la gestion liquide, etc.) peut varier énormément, en plus des précipitations.

Enfin, pour les besoins de conformité réglementaire, le PAEF et le bilan phosphore peuvent être préparés avec un volume théorique qui pourrait être le volume d’entreposage calculé par l’ingénieur agricole. Ce volume devra être ajusté quand l’entreprise possédera des données réelles à ce sujet, soit après quelques mois d’entreposage ou à la vidange complète de la structure d’entreposage. Par contre, en ce qui concerne la charge fertilisante du projet et tant qu’il n’y aura pas de données réelles disponibles, il faudra se conformer à la directive sur la production annuelle de phosphore du MDDEP du 28 avril 2008 qui stipule, entre autres : « Pour un nouveau lieu d’élevage ou pour un lieu d’élevage changeant de type de production, l’agronome doit utiliser uniquement les moyennes des références du CRAAQ les plus récentes. Pour certains projets où l’exploitant possède déjà le type de production sur un autre lieu et que l’élevage se fait selon les mêmes paramètres, il doit utiliser les données réelles de ce site à moins d’apporter une justification ».

Comité de coordination effluents d'élevage