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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Différence entre gestion solide et gestion liquide
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J'aimerais savoir pourquoi les rejets par tête sont différents pour la vache selon qu'elle soit en gestion solide ou liquide.

Gestion solide: 88 N - 52 P2O5 - 93 K2O kg/tête
Gestion liquide: 107 N - 52 P2O5 - 117 K2O kg/tête

Qu'est-ce qui peut expliquer cette différence?
RE: Différence entre gestion solide et gestion liquide
10-04-14 20:23 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
Afin de répondre au contexte des bilans de phosphore, les valeurs références CRAAQ-2003, pour la production laitière, avaient été « adaptées » (voir note 2 en bas de page) afin d’obtenir les mêmes rejets de phosphore par tête peu importe si les déjections animales étaient entreposées sous une forme solide ou liquide. Le comité « bovins laitiers » s’était entre autre inspiré d’études portant sur les bilans alimentaires. Cependant, ce travail d’adaptation ne concernait pas l’azote et le potassium.

Toutefois, des éléments peuvent expliquer les différences entre la quantité d’azote caractérisée provenant d’une gestion solide ou liquide. Les différentes formes chimiques d’azote, la chaîne de gestion des effluents d’élevage, le type et la quantité de litière utilisée, la présence de toit sur des abris à fumier, sont autant d’éléments qui conditionnent la quantité d’azote perdue par volatilisation. Selon une étude réalisée par le MAPAQ auprès de 38 entreprises laitières (Bachand 2005) et des données publiées par Harrison et al. (2005) les pertes gazeuses sont évaluées à 48% des rejets sous la queue pour une gestion solide alors qu’elles sont de l’ordre de 31% pour une gestion liquide. En ce qui concerne le potassium, aucune étude ne nous permet pour l’instant d’expliquer les légères différences.

Nous conclurons en vous rappelant que le message porté par la formation du CRAAQ à l’hiver 2009 était surtout de motiver les producteurs agricoles à effectuer une caractérisation des effluents d’élevage dans le but d’obtenir des valeurs réelles illustrant le plus fidèlement possible la régie alimentaire et le niveau de production de chaque troupeau. Par conséquent, le rôle du conseiller est primordial en ce qui a trait à la vulgarisation des protocoles de caractérisation du CRAAQ afin que celle-ci soit conforme aux règles de l’art.


Comité de coordination effluents d'élevage