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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Résultas de caractérisation : valeur scientifique
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QUESTION : À la suite de la récolte des données, quel test statistique devrait être utilisé pour juger de la valeur scientifique des résultats? Bref, quel test nous permettrait de dire si la valeur de N-P-K (prise séparément) est équivalente d'une année à l'autre (qui suppose que des analyses pourraient être cohérentes partiellement mais non totalement et que fait-on dans ces cas)?

Pour nous, le bilan alimentaire ne peut être utilisé que pour valider le P, que fait-on du N et du K?
RE: Résultas de caractérisation : valeur scientifique
11-05-05 16:57 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
RÉPONSE : Il est opportun de rappeler que le protocole de caractérisation des lisiers de porc, publié par le CRAAQ en 2008, est dérivé de traitement statistique des résultats obtenus à partir de l'étude de l'IRDA, qui utilisait un protocole beaucoup plus élaboré. Ce traitement statistique a permis spécifiquement de préciser le nombre d’échantillons et de prélèvements par échantillon que l’on doit minimalement obtenir afin d’avoir des résultats affichant un coefficient de variation de 10% et moins. Par conséquent, lorsque la caractérisation des lisiers est conforme au protocole (simplifié) publié par le CRAAQ, les résultats sont considérés valables sur le plan scientifique. Donc, l’agronome n’a pas à refaire de tests statistiques pour confirmer la validité scientifique des résultats.

Les protocoles de caractérisation n’exigent pas de comparer des résultats partiels correspondant à un chantier d’épandage (valeur N ou P2O5 ou K2O), d’une année à l’autre. De plus, pour effectuer ce type d’analyse, il faudrait davantage de données (> 10-15 observations). Il est plutôt recommandé de calculer la charge fertilisante totale sur une base annuelle, qui est la résultante de la multiplication des volumes annuels par la moyenne pondérée des teneurs.

Pour ce qui est du bilan alimentaire, il est vrai que, pour l’azote, la valeur issue d’un bilan alimentaire est une estimation basée sur des facteurs de volatilisation à l’intérieur du bâtiment et à l’entreposage. Comme ce paramètre peut être très différent d’une entreprise à l’autre, l’étude de l’IRDA recommande, pour l’azote, de se baser davantage sur les résultats de caractérisation des effluents d’élevage. Donc, pour l’azote, l’agronome n’a pas à valider les résultats de caractérisation avec ceux issus de la méthode du bilan alimentaire. Toutefois, pour le phosphore et le potassium, le bilan alimentaire, lorsque disponible, demeure un outil très valable qui permet d’interpréter les résultats de caractérisation et d’argumenter en fonction des performances d’élevage qui intègrent tous les facteurs de régie présents sur l’entreprise.


Comité de coordination effluents d’élevage