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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Utilisation des résultats du bilan alimentaire
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QUESTION: J’ai 2 entreprises avec les mêmes propriétaires qui pratiquent la production porcine d’engraissement avec le même intégrateur. J’ai 2 années de caractérisation terminées. Le protocole a été suivi, j’ai mes données de volume et de charge pour chaque année production, le type de moulée reste idem, le nombre de porc est constant. Comme outil complémentaire pour valider les caractérisations, j’ai les bilans alimentaires pour chaque année, soit 2011 et 2012. La problématique est que j’ai respectivement 24% et 18% de différence entre mes données caractérisées et les bilans alimentaires. Entre mes 2 années de caractérisation, j’ai moins de 7% de différence, toujours dans la production de phosphore.
À quel point le bilan alimentaire peut aider à valider la caractérisation avec des différences de l’ordre de 18 à 24%? En ayant une différence de cet ordre, comment décider de rejeter ou de conserver les valeurs caractérisées pour le bilan phosphore?
RE: Utilisation des résultats du bilan alimentaire
13-01-31 09:27 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
RÉPONSE: À ce jour, et conformément à ce qui a été véhiculé lors des formations sur la caractérisation des déjections animales depuis 2008, lorsque l’agronome est en mesure de valider que les activités de caractérisation sont conformes aux protocoles publiés par le CRAAQ en 2008, les résultats de caractérisation peuvent être utilisés pour fin d’élaboration du bilan de phosphore et du PAEF. Pour l’instant, l’utilisation des résultats d’un bilan alimentaire ne servent qu’à enrichir l’argumentaire de l’agronome dans le processus d’interprétation des résultats de caractérisation.

Normalement, lorsque la collecte de données, tant au niveau de la caractérisation des déjections animales que l’élaboration du bilan alimentaire, est conforme aux règles de l’art, et que la régie d’élevage n’a subi aucune modification pendant la période de deux ans, la production annuelle de phosphore d’un lieu d’élevage établie selon les deux méthodes devrait être comparable, c’est-à-dire, se situer à l’intérieur d’un écart de plus ou moins 10%.

Cependant, lorsqu’il y a des différences importantes, une discussion entre professionnels s'impose. Il est essentiel de valider certains éléments issus de la collecte de données notamment, l’intervalle de temps (période) soumise à la collecte de données (un lot, ou une année), l’inventaire d’aliments et d’animaux en début et fin de période, les entrées et sorties d’animaux pendant cette même période (achat, vente, mortalité), les analyses d’aliments, et les valeurs de retenu en phosphore des animaux utilisées par le professionnel. Lorsque la collecte des données n’est pas mise en doute, l’explication la plus courante pour expliquer des différences entre les deux méthodes est souvent reliée à des modifications de régie d’élevage pendant la caractérisation des effluents d’élevage.

En conclusion, il faut retenir que les deux méthodes sont complémentaires, et que des discussions sont actuellement en cours afin d’examiner la possibilité de permettre d’utiliser les résultats d’un bilan alimentaire pour réaliser un bilan de phosphore.

Le comité de coordination effluents d’élevage.

http://bureauvirtuel.craaq.qc.ca/effluents