RÉPONSE; À ce jour, le seul protocole validé pour la caractérisation du fumier solide est celui publié par le CRAAQ en 2008. Ce protocole a été validé par le biais d’une étude réalisée par l’IRDA dans la production d’œufs de consommation.

Par conséquent, et tel que précisé lors des formations dispensées par le CRAAQ à l’hiver 2009, ce protocole doit être utilisé pour tous types de fumiers solides.

Cependant, tel que précisé à la page 6 du protocole de caractérisation pour les fumiers solides, il se peut que les agronomes doivent adapter le protocole à une situation spécifique. Par exemple, une adaptation du protocole pour les productions de poulets à griller et dindons a été déposée dans la base de connaissances, afin de répondre à la situation spécifique de ces productions où il y a plusieurs cycles d’élevage par année et plusieurs bâtiments dans le même lieu d’élevage. Par contre, les éléments importants du protocole ont été préservés, notamment, le nombre de 15 prélèvements par échantillon, la pesée des équipements de transport, et l’importance de respecter une fréquence de prélèvement de façon à échantillonner uniformément tout le volume de fumier sorti.

Dans la production de bovins laitiers sur gestion solide (avec purin), les conseillers devront donc utiliser les deux protocoles publiés par le CRAAQ en 2008, soit celui pour les fumiers solides et celui pour les fumiers liquides. Par exemple, la fraction solide du fumier devra être échantillonnée à chaque chantier de vidange, à raison de 15 prélèvements par échantillon, et la fraction liquide devra être échantillonnée selon le tableau de la page 5 du protocole de caractérisation validée dans la production de porcs. (en lien avec le nombre de chantier de vidange).

Pour répondre à votre dernière question, l’élaboration d’un protocole de caractérisation spécifique à la production laitière nécessiterait une étude scientifique qui aurait pour but de valider le protocole. Comme il fut le cas dans la production porcine et la production d’œufs de consommation, le CRAAQ pourrait coordonner un tel projet à condition d’avoir une demande officielle en ce sens et le montage financier permettant la réalisation du projet.




Comité de coordination effluents d’élevage