| J’aurais souhaité que vous m’apportiez quelques éclaircissements concernant le document `` Valeurs références pour les volumes et pour les concentrations d’éléments fertilisants en production porcine CRAAQ 2007`` et plus précisément sur les coefficients d’inventaire (IM), présentés au tableau de la page 5.
Pour le porcelet sevré en bande, celui-ci est de 0,99. Si je considère la définition donnée en page 3, celle-ci se lit comme suit : ``L’inventaire moyen annuel s’obtient en calculant le nombre total de jours d’occupation du bâtiment d’élevage par chaque porc de l’élevage par période de 365 jours et tient compte des vides sanitaires et des mortalités. Ainsi, l’unité d’inventaire (UI) exprime des informations par unité d’inventaire moyen annuel``.
Pour les élevages de mes clients, l’application de ce coefficient avec le nombre de place-porcelet n’exprime malheureusement pas la réalité de l’UI. Les élevages en bandes varient légèrement, mais ont tous sensiblement des UI qui se rapprochent de l’exemple suivant : (L’exemple ne tient pas compte des mortalités)
Pouponnière fictive de 100 places IM= ((100 porcelets * 50 jours) + (100 porcelets * 51 jours) + (100 porcelets * 49 jours) + (100 porcelets * 51 jours) + (100 porcelets * 49 jours) + (100 porcelets * 50 jours) + (100 porcelets * 25 jours) = 32500 jours-porcelet/365 jours = 89,04 porcelets
Donc, pour 100 places de pouponnière, l’UI est de 89 porcelets et le coefficient associé serait de 0,89. Si on applique ce coefficient sur 365 jours, on obtient le nombre de jours de présence dans le bâtiment, soit 325 jours, ce qui donne 40 jours de vide sanitaire ou une moyenne de 6,15 jours de vide par lot.
Si ma compréhension de la façon de calculer le coefficient d’IM est bonne. Je me pose la question suivante : qu'est-ce qui expliquerait un coefficient IM de 0,99 pour les porcelets en bande ? Selon ce coefficient, nous aurions donc moins de 4 jours de vide sanitaire annuellement. Il semble peu probable que la moyenne québécoise soit de cet ordre.
Suite à ce constat, je me demande de quelle façon, il serait préférable pour moi d’utiliser les valeurs références. Les notes en pages 6 m’apportent les précisions suivantes (en bleu) :
L’UI, parce qu’elle inclut, entre autres, les vides sanitaires, les mortalités et l’efficacité de l’élevage, est une mesure de la plupart des facteurs techniques d’élevage. Ainsi, cette valeur représente un reflet de l’efficacité de l’entreprise.
…
La valeur référence par UI ne peut être transformée en unité <<tête vendue>> ou toute autre unité sans biaiser la référence. Lorsque l’UI ne satisfait pas au besoin d’un utilisateur, celui-ci doit se tourner vers les valeurs mesurées sur la ferme (volume de lisier et concentration des matières fertilisantes) ou utiliser une autre référence reconnue.
J’aimerais bien comprendre ce que ces notes veulent dire. Lorsqu'il est dit qu'on ne peut modifier les valeurs références actuelles par unité d’inventaire, puisque l’UI ne peut être transformée en unité <tête vendue> ou toutes autres unités sans biaiser la référence, est-il possible de tenir compte de l’efficacité et de la situation réelle de la ferme en modifiant seulement le coefficient d'IM? Ne pas tenir compte de la réalité de la ferme est selon moi un élément majeur qui biaise le résultat.
Les valeurs transitoires utilisent toutes le nombre de jours d’occupation, ce qui exprime cet élément d’efficacité. Dans le cas où nous ne pourrions modifier cet élément et puisque le recours à l’utilisation d’une autre référence reconnue est suggéré, est-ce qu’en absence de caractérisation des déjections et de valeurs réelles, le recours à l’ancienne valeur référence CRAAQ 2003 ou 2005 pourrait être accepté ?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse et je reste à votre entière disposition pour toutes questions.
Salutations. |