RÉPONSE: Les prélèvements effectués tels que proposés par le protocole de caractérisation des lisiers de porc permettent de s’assurer que le lisier échantillonné a exactement la même consistance que ce qui est transvidé dans la citerne. Lors du pompage, la pompe étant à une certaine profondeur, celle-ci aspire aussi les matières solides en suspension.

Cependant, dans la méthode que vous proposez, si les prélèvements sont effectués pendant le pompage, et à proximité de la pompe, nous pouvons présumer que les particules solides sont encore en suspension et donc, de consistance semblable au lisier aspiré.

Par ailleurs, lorsque le protocole utilisé par l’agronome n’est pas en tout point identique au protocole publié par le CRAAQ, la norme suggère que l’agronome élabore un argumentaire pouvant supporter la validité des résultats. Dans ce cas-ci, la comparaison de la charge annuelle de phosphore obtenue avec la caractérisation avec celle obtenue selon la méthode du bilan alimentaire serait, à notre avis, essentielle avant de conclure que les résultats sont valables.

Par ailleurs, tous les autres paramètres devront être conformes à ce qui est proposé dans le protocole publié par le CRAAQ en 2008. La description de ces paramètres devra faire partie intégrante de votre argumentaire, notamment, le nombre d’échantillon(s), le nombre de prélèvements par échantillon, la fréquence de prélèvement, le volume correspondant à chaque échantillon, et votre calcul de la charge annuelle de phosphore.

http://bureauvirtuel.craaq.qc.ca/effluents