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NOTE - Mai 2020 : Certaines questions ont été retirées, de fait 7 questions et réponses en lien avec les rejets en phosphore par 1000 kg de gain ont été retirées car les modes de calcul associés avec la productivité ne sont plus reconnus. À ce sujet veuillez-vous référer au « Guide Valeurs références pour les volumes et les concentrations d’éléments fertilisants dans les effluents d’élevage » 

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Utilisation des résultats d'analyse de fumier: cas particulier
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QUESTION: En lien avec la caractérisation de la valeur fertilisante des fumiers. Dans le contexte d'une entreprise qui ne fait pas la caractérisation (en dessous de 1600 kg de phosphore par exemple), Que pense le comité de coordination effluents d'élevage de la représentativité d'une analyse moyenne composée des analyses de fumier des 5 dernières années (utilisée seulement pour la plan de fertilisation et avec "discernement" : conditions d'élevage semblables, valeurs d'analyses similaires années après année, etc.).

Avez-vous une opinion agronomique ou des références d'articles de recherche sur le sujet.
RE: Utilisation des résultats d'analyse de fumier: cas particulier
13-05-31 09:07 comme réponse pour Comité effluents d'élevage.
RÉPONSE: D’entrée de jeu, il est bon de rappeler que les protocoles de caractérisation des effluents d’élevage, publiés par le CRAAQ en 2008, ont été dérivés d’études scientifiques de façon à obtenir des résultats dont la variabilité est de moins de 10%.

Dans le cas que vous nous présentez, il faudrait valider si la caractérisation est conforme au protocole de caractérisation des fumiers publié par le CRAAQ en 2008. Dans la négative, les résultats ne sont pas valables sur le plan scientifique.

Toutefois, la mise en contexte est de première importance.

Par exemple, dans le cas d’une entreprise agricole qui pratique la culture extensive de foin, et qui, compte-tenue de la situation économique du secteur de production, sous-fertilise l’ensemble de ses parcelles, la précision des résultats d’analyse de fumier n’aura que peu d’impact du point de vue agronomique, économique et environnemental.

À l’opposé, dans le cas d’une entreprise agricole qui génère une grande quantité d’effluents d’élevage, qui pratique la culture intensive de grandes cultures (maïs) et qui a recours fréquemment à l’achat d’engrais minéraux azotés, une caractérisation conforme au protocole du CRAAQ permettra de raffiner le plan de fertilisation, voir même, d’économiser sur l’achat d’engrais minéraux.

Concernant les références ou articles sur le sujet, le chapitre 10 du guide de référence en fertilisation, 2ième édition, CRAAQ 2010, renferme une mine d’informations et fournit plusieurs références à la fin du chapitre. En ce qui concerne les protocoles de caractérisation, la base de connaissances effluents d’élevage est un incontournable.


Le comité de coordination effluents d’élevage.

http://bureauvirtuel.craaq.qc.ca/effluents